Votre avocat en droit de la famille à ARGENTEUIL et à MEULAN
Le recours à un avocat est très souvent obligatoire.
Qu'il s'agisse de son cabinet d'ARGENTEUIL ou de MEULAN, Maître GOY intervient continuellement en matière :
. de divorces, qu'ils soient par consentement mutuel ou au contraire judiciaires (divorces sur demande acceptée, divorces pour altération définitive du lien conjugal ou divorces pour faute)
. de séparations entre concubins ayant eu ensemble des enfants (résidence de ces derniers, droit de visite et d'hékrergement, pension alimentaire,,.)
. de séparations de corps,
. de recherches de paternité...
Dans toute la mesure du possible, il favorise les accords entre les parties et a à coeur de préserver les enfants du conflit opposant leurs parents.
1) - Le divorce
a) - Les 4 différentes procédures de divorce sont :
- Le divorce par consentement mutuel.
- Le divorce sur demande acceptée.
- Le divorce pour altération définitive du lien conjugal.
- Le divorce pour faute.
A la différence du divorce par consentement mutuel, les 3 autres procédures sont judiciaires.
Elles se déroulent par conséquent devant un juge, le Juge aux Affaires Familiales. Elles débutent toutes 3 par le dépôt d'une requête rédigée par l'avocat du demandeur. Cette requête ne mentionne pas le type de divorce envisagé (divorce sur demande acceptée, divorce pour altération définitive du lien conjugal ou divorce pour faute).Ce n'est que lors de la tentative de conciliation ou plus souvent après celle-ci que s'opère le choix du type de divorce. Quel que soit celui choisi, il est toujours possible, jusqu'à l'audience de plaidoirie, de le convertir en un divorce par consentement mutuel.
b) - Le divorce par consentement mutuel :
Il suppose que les époux soient d'accord non seulement sur le principe du divorce mais également sur toutes ses conséquences (attribution du domicile conjugal, partage des biens, répartition des dettes, reprise par l'ex-épouse du nom marital ou au contraire de son nom de famille, prestation compensatoire, garde des enfants, droit de visite et d'hébergement de celui des parents qui n'a pas la garde, pension alimentaire...).
Cette procédure ne se déroule plus devant un juge, sauf si :
- un enfant mineur demande à être entendu par le juge,
- l'un des époux est sous tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice.
Chaque époux doit obligatoirement avoir son propre avocat.
Il n'est donc plus possible de prendre un seul et même avocat.
Le sort des biens immobiliers (maison et appartement) faisant partie de la communauté ou acquis indivisément par les époux doit être résolu avant l'audience.
Cela suppose :
- qu'ils soient vendus à un tiers et que leur prix soit partagé entre les époux selon leurs droits ;
ou
- que la part d'un des époux dans ces biens soit rachetée par le conjoint ;
ou encore
- qu'une convention d'indivision établie par un notaire soit approuvée.
Les avocats rédigent une convention de divorce qu'ils adressent ensuite, par lettre recommandée avec AR, à leurs clients respectifs.
Ceux-ci ne peuvent approuver la convention avant l'expiration d'un délai de réflexion de 15 jours.
Elle est ensuite transmise au notaire dans un délai de 7 jours suivant la date de la signature afin qu'il l'enregistre.
c) - Le divorce sur demande acceptée :
Dans ce cas, l'un des époux demande le divorce amiable, l'autre l'accepte.
Chacun d'eux doit alors être assisté par son propre avocat.
Un désaccord sur tout ou partie des conséquences du divorce peut subsister.
d) - Le divorce pour altération définitive du lien conjugal :
Il suppose une séparation de fait de 2 années au moins (et non plus 6 comme dans l'ancienne procédure) lors de la délivrance de l'assignation.
e) - Le divorce pour faute :
Il est subordonné à la preuve par l'un des époux que son conjoint a commis "une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage [rendant] intolérable le maintien de la vie commune" tel que l'adultère, des violences, l'abandon du domicile conjugal, l'absence de contributions aux charges du mariage, la prodigalité, l'alcoolisme, la consommation de stupéfiants...
f) - Eléments communs au divorce sur demande acceptée, au divorce pour altération définitive du lien conjugal et au divorce pour faute :
Dans le cadre de l'une ou l'autre de ces 3 procédures :
. chacun des époux doit être assisté par son propre avocat ;
. Il existe 2 audiences :
- la 1ère dénommée "tentative de conciliation" à l'occasion de laquelle le Juge aux Affaires Familiales tente de concilier les époux et, à défaut d'y parvenir, organise la vie séparée du couple et, le cas échéant, de la famille (attribution à l'un des époux de la jouissance du logement du ménage, attribution de la jouissance des véhicules automobiles, répartition de la charge du remboursement du prêt immobilier ou du paiement du loyer, versement par l'un des époux à l'autre d'une pension alimentaire au titre du devoir de secours, garde des enfants, attribution à celui des parents qui n'a pas la garde d'un droit de visite et d'hébergement, évaluation de la pension alimentaire à sa charge...),
- la 2nde, celle des plaidoiries sur le fond durant laquelle, à la différence de la tentative de conciliation, ils peuvent être représentés par leur avocat.
A la différence également du divorce par consentement mutuel, le divorce sur demande acceptée, le divorce pour altération définitive du lien conjugal et le divorce pour faute n'imposent pas que le sort des biens immobiliers faisant partie de la communauté ou acquis en indivision par les époux soit arrêté avant le prononcé du divorce.
g) - Les conséquences de divorce :
Elles s'appliquent à compter du prononcé du divorce.
Celles communes aux 4 types de divorce concernent :
- l'attribution à l'un des époux du droit au bail du logement du ménage lorsqu'il s'agit naturellement d'une location,
- la garde des enfants,
- la prestation compensatoire qui est due lorsque le divorce crée une disparité dans les conditions de vie respectives des époux et prend la forme, en principe, d'un capital payable comptant ou selon des versements périodiques dans la limite de 8 années et, à titre exceptionnel, d'une rente viagère,
- la prestation compensatoire peut également consister en l'abandon d'un bien immobilier en propriété ou d'un droit d'usufruit temporaire ou viager,
- la garde des enfants,
- la pension alimentaire les concernant,
- le droit de visite et d'hébergement de celui des parents qui n'a pas leur garde.
2) - La séparation entre concubins
Elle relève, au même titre que le divorce, de la compétence du Juge aux Affaires Familiales pour tout ce qui a trait aux enfants soit :
- l'autorité parentale,
- la garde,
- le droit de visite et d'hébergement,
- la pension alimentaire.
A la différence du divorce, encore faut-il pour que le juge soit compétent que les concubins soient séparés lorsqu'il statue.
3) - La séparation de corps
Contrairement à l'idée communément répandue, la séparation de corps suppose une procédure judiciaire, analogue du reste à celle du divorce puisqu'elle est prononcée dans les mêmes cas et aux mêmes conditions que le divorce.
Cependant, à la différence du divorce, la séparation de corps ne met pas fin au mariage mais simplement à l'obligation de cohabiter.
A l'égard de certains créanciers tels l'administration fiscale ou pour les contrats portants sur "l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants", les époux séparés de corps restent tenus solidairement au paiement des dettes.
Subsiste également entre eux le devoir de secours.
La séparation de corps entraine obligatoirement la séparation de biens c'est à dire le partage des biens communs ainsi que des biens acquis en indivision.